À peine débarquée (le 4 février dernier), ma filleule Maya vous lance déjà un défi ! Rassurez-vous : rien de bien compliqué.
80% des abeilles belges ne vivent pas en colonie dans des ruches. Les courageuses abeilles solitaires se chargent d’une partie importante de la pollinisation mais manquent bien souvent d’endroits où nicher et pondre.
Pour les aider, chacun peut leur construire un nichoir. Pas besoin de terrasse, ni de jardin : un simple appui de fenêtre fera l’affaire. Chaque type d’abeille solitaire appréciera un environnement différent, d’où la nécessité de prévoir trois parties à notre palace :
- Le fagot de tiges creuses : lier en fagot d’une dizaine de tiges creuses de 2 à 12mm de diamètre (bambou, roseau, tige de céréale…) longues de 10 à 20cm à l’aide d’une ficelle. Boucher une des extrémités de chaque tige avec un peu de terre pour éviter le vent. Placer le fagot à l’horizontale.
- Le fagot de tiges à moelle : répéter la première étape avec des tiges à moelle (ronce, sureau, églantier, rosier, framboisier, groseillier…) longues de 20cm. Inutile d’en boucher une extrémité.
- Le bloc de bois perforé ou la conserve de terre : Forer un bloc de bois dur à l’aide de mèches de 3 à 15mm de diamètre sur 10cm de profondeur. Ou remplir une boîte de conserve de terre argileuse et y enfoncer des mèches, clous, bics etc. Laisser sécher la terre avant de sortir le nichoir.
Placez le nichoir début mars dans un endroit ensoleillé , à l’abri de la pluie et du vent (appui de fenêtre, petit auvent…), entre 10cm et 2m de haut, l’entrée des galeries orientée sud ou sud-est. Certaines espèces continueront leur développement durant plusieurs mois et ne sortiront au grand air qu’au printemps suivant. Laissez donc le nichoir en place plusieurs années.
N’hésitez pas à m’envoyer les photos de vos réalisations et je me ferai un plaisir de publier les plus belles sur ce blog !
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