Paradoxalement, je n’aime pas beaucoup les câpres ‘classiques’ : ces fleurs du câprier confites au vinaigre ou saumurées dans le sel. Mais j’apprécie par contre le principe, appliqué à d’autres graines ou boutons floraux pour les conserver et les utiliser comme condiments.
Cette année, nous l’avons testé sur les boutons de fleurs de pissenlit en début de saison et ils ont fait un malheur.
La recette consiste à :
- Cueillir des boutons de pissenlit fermés (ne prenez que ceux qui sont encore collés au sol à la base de la rosace de feuilles et non ceux qui sont montés sur les tiges). L’opération est un peut fastidieuse car il faut remplir au moins un bocal à ras-bord. Mais le jeu en vaut la chandelle ! (Si vous loupez la poussée massive de pissenlits auprintemps, ne tondez plus pendant quelques temps pour en ravoir en août.)
- Les passer à l’eau pour les nettoyer.
- Faire dégorger les boutons floraux dans du gros sel au moins quelques heures.
- Enlever l’excédent de sel et les mettre dans un bocal préalablement stérilisé.
- Verser du vinaigre de cidre chaud jusqu’à remplir le bocal.
- Ajouter des baies de genévrier ou pourquoi pas des clous de girofle ou des baies de poivre.
- Refermer le bocal et patienter quelques semaines avant de consommer comme des câpres.
Fortes de ce succès, nous avons remis le couvert avec des jeunes pousses d’épicéa (pas besoin de les faire dégorger et le résultat final a un goût moins prononcé) ainsi qu’avec des graines de capucine encore vertes (pas dégorgées au sel non plus). Je viens juste de finir les bocaux donc il me faut attendre quelques semaines pour partager mes impressions sur leur saveur… mais voici déjà quelques photos !
Un simple coup d’oeil sur un moteur de recherche permet d’élargir encore les possibilités : boutons de marguerite, boutons de pâquerette, boutons de capucine, boutons de floraux de ciboulette… Bref, comme d’hab, on se fait plaisir ! D’ailleurs, si vous testez avec d’autres flleurs/graines/pousses que moi, n’hésitez pas à me faire part de la recette et du résultat.
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