Dans la famille des mal-aimés, j’appelle le pissenlit (Taraxacum officinale). Aussi souvent considéré comme une mauvaise herbe que l’ortie, toutes ses parties sont pourtant comestibles et plus qu’utiles ! Il doit d’ailleurs son nom français à son action diurétique.

Pissenlit officinal

Vu l’explosion de ces petits astres solaires mellifères à laquelle on assiste en ce moment, voici quelques idées qui pourront vous inspirer pour l’utiliser :

  • Les feuilles : Riches en vitamines A, B, C et en bêtacarotène, les jeunes feuilles (encore vert tendre avec la veine centrale toute mince) dépuratives se dégustent en salade seules ou accompagnées de lardons et de fromage de chèvre. Elles aident pour le foie, la vésicule biliaire et les reins et soulagent aussi la constipation, les rhumatismes et les problèmes d’appétits. On peut aussi consommer ces feuilles fraîches ou séchées en infusion (délai d’infusion 10 minutes).
  • Les boutons de floraux : On en prépare de délicieux petits câpres en les récoltant alors qu’il sont encore à la base sur la rosace et pas encore montés au bout de la tige.

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  • Les fleurs : Une fois grimpées en haut de leurs tiges, plus question d’en faire des câpres mais il suffit de les laisser s’épanouir. Nous récoltons les fleurs essentiellement au printemps (maintenant) et en août lorsque les pissenlits fleurissent abondamment. Après les avoirs séchées, nous séparons la partie jaune de la partie verte et ne gardons que la première pour préparer la gelée de pissenlit. C’est un peu fastidieux mais ça vaut la peine car on se régale : ça rappelle le miel. Certains utilisent aussi les fleurs pour préparer du vin. Nous avons fait une tentative sans atteindre de résultats impressionnants. A retenter donc !

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  • Racines : On les récolte au printemps avant l’apparition des fleurs ou à l’automne. Elles ont les mêmes effets que les feuilles. On peut les consommer en décoction (Laisser 2 c à s de racines hachées, fraîches ou sèches, 3h dans 1 l d’eau froide puis faire bouillir quelques minutes).

Précaution habituelle : ne récoltez pas les plantes que vous allez consommer n’importe où. Évitez les bords de route, les chemins fréquentés histoire de pas ingérer inutilement de polluants.